Formation de matrones
Au Niger, les problèmes de santé touchant les femmes et les enfants
sont très préoccupants : de nombreuses femmes meurent en couches et le
taux de mortalité infantile est l'un des plus élevé au monde. Le
gouvernement construit des cases de santé dans beaucoup de villages
mais elles restent souvent vides.
Objectif du projet
Les matrones sont les femmes qui aident aux accouchements. Elles jouissent de la confiance de la population mais n'ont reçu la plupart du temps aucune formation. La formation des matrones est une priorité de santé publique. Cette formation permettra de lutter contre la mortalité maternelle et infantile, car les matrones sauront détecter les grossesses à risque et les accouchements qui se présentent mal.
Grâce à une formation sur la contraception, elles pourront aussi informer les femmes des méthodes modernes permettant de maîtriser la natalité.
Moyens
« Frédie : la vie au Niger » est partenaire de l'association Tarbiyya Tatali et l'AECIN de Rennes dans le cadre du projet Santé de la femme et de l'enfant.
En 2008
Cette action a formé douze matrones pour la commune de Dankassari, dans la région de Dogon doutchi (voir la carte) en 2008.
En 2009
L'association Frédie : la vie au Niger a doublé sa participation en 2009. Localement, un nouveau groupe de femmes de la région de Dogondoutchi a bénéficié de la formation orchestrée par le RAEDD.
Lors de notre visite en novembre 2009, l'infirmière de la case de santé de Dankassari nous a assuré de l'efficacité de cette formation. Chaque matrone a reçu une « caisse » de matériel de première nécessité (gants, haricot pour déposer les ustensiles, produits antiseptiques...). Elle travaille au plus près de la population et oriente les cas difficiles vers la case de santé dont elle dépend. Le suivi des familles est plus efficace.
En 2010
« Frédie : la vie au Niger » poursuit son soutien (2 000 €) à l'association Tarbyya Tatali. L'association a reporté son effort sur une autre priorité : le médecin à l'hôpital de Dongodoutchi se trouvant seul devant un travail démesuré, l'emploi d'un médecin supplémentaire était urgent. L'association a donc financé cette embauche pour 50%, pour l'année donc 2000 € pour 6 mois de salaire, environ 300 € par mois soit 200 000 FCFA.
En 2011
« Frédie : la vie au Niger » continue son soutien (2 000 €) à l'association Tarbyya Tatali pour son programme de formation de matrones.